FABRIQUER SES BRUITAGES, UNE ÉTAPE ESSENTIELLE.
En vue d’avoir une réalisation la plus satisfaisante qu’il soit, notre technique est de penser dès à l’écriture des intentions précises en matière de bruitages.
Et bien souvent, pour s’éviter de longues minutes de recherches infructueuses sur les banques de sons (va chercher un bruit d’aile mais qui évoque un oiseau pas trop gros, qui s’envole d’une branche basse d’un arbre), nous passons par l’étape de « fabrication maison » des bruitages. C’est d’ailleurs là que la magie opère ! Un tuyau en plastique cranté agité dans les airs devient vent glacial d’hiver, la chute de raviolis depuis leur boîte de grosses larves humides de cétoines, un tas de feuilles en papier le sol de la forêt.
MONTRER l’envers du décor pour partager la puissance créatrice de l’ouie
La première fois que nous avons « fabriqué » nos bruitages avant de les utiliser dans l’histoire, nous avons trouvé cela tellement incroyable que le cerveau puisse à l’écoute, être ainsi bluffé, que nous avons décidé d’organiser des séances de fabrication et d’enregistrement avec les enfants. C’est comme cela que depuis 3 années scolaires, « Raconter le Vivant » comprend toujours quelques séances dédiées aux bruitages. Nos petits participants se révèlent être de supers bruiteurs à conditions de faire attention à quelques éléments :
– travailler la notion de rythme et d’intensité du son en classe au préalable
– veiller à ne pas porter de bijoux ou de vêtements trop « sonores » quand on enregistre
– ou encore et pas des moindres : ne pas respirer trop fort près du micro (et ce point est un vrai sujet avec les plus petits)
Passés ces quelques points de vigilance, les magiciens du son peuvent se mettre au travail !
En mai 2025, ce sont d’ailleurs 3 nouvelles classes qui bruiteront notre nouvel épisode, rendez-vous au mois de juin pour le découvrir !